Christian von Koenigsegg, fondateur et CEO de la marque éponyme, a déclaré à Bloomberg qu’il s’intéressait au Vulcanol, un carburant à base de méthanol produit à partir du CO2 libéré par les volcans semi-actifs. Une piste pour un carburant plus « propre » qui est d’ores et déjà testée par Geely, propriétaire chinois de Volvo et Polestar, via une technologie développée en Islande.
90 % de CO2 en moins
Le Vulcanol est produit en Islande via l’exploitation du CO2 émis par les volcans semi-actifs. C’est la société islandaise Carbon Recycling International qui prend ce processus en charge et a déjà érigé une usine à cette fin. Quant au Vulcanol, il s’agit donc de méthanol d’origine « volcanique » qui présenterait comme avantage, par rapport aux carburants fossiles classiques, de permettre une diminution des émissions de carbone pouvant aller jusqu’à 90 %.
Durabilité circulaire
Avantage du Vulcanol, c’est qu’il pourrait être utilisé comme carburant aussi bien dans le secteur automobile que pour animer les navires chargés de son transport depuis l’Islande. Une manière efficace d’atteindre une quasi-neutralité carbone pour Christian von Koenigsegg qui affirme qu’ainsi « où que le carburant aille dans le monde, on peut le mettre neutre en CO2 dans le réservoir d'une voiture ».
Investissement chinois
Au-delà de la conviction du patron de Koenigsegg dont la marque ne produit qu’une poignée d’hypercars par an, Carbon Recycling International peut compter sur l’investissement de Geely qui a d’ores et déjà investi des millions d’euros dans l’entreprise et participe activement au développement du Vulcanol en la testant en Chine où le groupe chinois l’utilise pour alimenter des taxis. L’idée étant d’évaluer le réel impact sur le plan écologique bien entendu, mais également les effets mécaniques de ce carburant innovant : usure du moteur, consommation réelle, etc.
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