Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Environnement / Les LEZ et ZFE : inutiles et trop proautos ?

Rédigé par Olivier Duquesne le 02-02-2023

En France, un « média de l’écologie » critique vertement la stratégie des zones basses émissions (ZFE ou LEZ) des grandes villes. Elle serait trop focalisée sur le renouvellement du parc automobile.

Les LEZ (ZFE en France), c’est un peu le retour des remparts des cités du Moyen-Âge. Pour y entrer par la grande porte, il faut passer l’octroi, sous la forme plus moderne de la bonne vignette ou de la bonne norme Euro. Des mesures pas toujours connues des visiteurs étrangers, ni même des régionaux parfois. Ainsi, en France, un sondage a montré que 56 % des Français ne connaissent pas les ZFE nécessitant la vignette Crit’Air. Et pour les Belges, il n'est pas rare que des visiteurs de chez nous en Allemagne « oublient » la Feinstaubplakette obligatoire chez notre voisin oriental. Installées partout en Europe, ces zones LEZ ont été politiquement motivées par des objectifs écologiques et sanitaires. Pourtant, un média français ouvertement tourné vers l’écologie les remet en question… Mais préconise autre chose, à l’Italienne.

Pas efficaces

Pour le « média de l’écologie » Reporterre et les experts qu’ils ont choisi d’interroger en partenariat avec la radio publique France Inter, les ZFE ne sont pas « écologiques ». En outre, cette stratégie n’est pas efficace d’un point de vue social et en matière de mobilité alternative. Selon ce site, les ZFE ne font que forcer les citoyens à basculer vers la voiture électrique, en « délocalisant les émissions » pour produire un parc automobile à renouveler par la contrainte. De plus, cela crée « une bombe sociale dans les quartiers les plus populaires » d’après le titre de l’un des témoignages recueillis par Reporterre. Ils ont constaté que 72 % des voitures actuellement en circulation en Seine-Saint-Denis (banlieue nord-est de Paris) ne pourront plus être utilisés dans la ZFE en 2024 et même 37 % d’entre-elles dès le 1er juillet prochain. Ce qui va créer un état de « précarité de mobilité » pour ces habitants autour de Paris.

ZTL plutôt que ZFE

La solution pour Reporterre n’est pas la ZFE (LEZ), mais la ZTL. À savoir des zones à trafic limité comme en Italie. Il s’agit de zones réservées aux véhicules des seuls riverains ou de services indispensables, parfois selon certains horaires. Une solution qui réduit fortement le trafic routier et pousse les visiteurs de passage à laisser leur voiture en dehors de la ZTL et à trouver d’autres moyens de déplacement. Le média insiste aussi sur la nécessité de développer les transports en commun et les solutions alternatives de mobilité douce pour améliorer la qualité de l’air tout en évitant de creuser encore plus le fossé social en matière de mobilité.  

Qu’en penser ?

Ceci dit, selon nous, la ZTL reste un rempart pour accéder en ville, avec là aussi des règles différentes derrière chaque muraille et des complications pour les visiteurs ou les navetteurs, a fortiori ceux souffrant d’une mobilité réduite. Pour réduire la pression automobile dans les villes, il faudrait effectivement améliorer (et pas à coup de mesurettes) les transports en commun, l’infrastructure pour tous les usagers et l’accueil des voitures en bordure des villes pour les y laisser le cœur léger et serein avant de continuer son chemin avec des alternatives efficaces et confortables.

 

Web Editor - Specialist Advice

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Actus

Dernières actualités recommandées