Le downsizing a été la panacée de plusieurs constructeurs pour obtenir de meilleurs chiffres de consommation normalisée et de CO2, souvent fiscalement intéressants. On a vu arriver des 3-cylindres et des blocs 1 litre turbocompressés pour consommer moins tout en restant puissants. Sur le banc, ces moteurs réussissent à entrer dans les normes fixées par les politiques. Or, pour les NOx, ces petits cubes auraient du mal avec les futurs tests en conditions réelles. Dès lors, Reuters indique que plusieurs constructeurs s’apprêtent à faire volte-face.
Coût efficacité
Technologiquement, il serait possible d’améliorer le bilan NOx des petites cylindrées. Mais l’important surcoût nécessaire à cette opération les condamneraient. Dès lors, Reuters indique que des constructeurs envisagent de monter rapidement en cylindrée : Opel, Renault et Volkswagen. Sauf qu’alors le CO2 risque à nouveau de pointer le bout de son nuage. Il faudra trouver des solutions, avec ses coûts de développement et de production. Et parmi celles-ci, il y a l’hybridation.
Essence et Diesel
Des experts consultés par Reuters prédisent des cylindrées minimales de 1,2 l pour les moteurs essence et de 1,5 l pour les Diesel. Sans quoi, les résultats avec les nouveaux tests en conditions réelles seraient mauvais. Toutefois, l’upsizing ne veut pas dire : gros cubes de 3 litres ou 4 litres. Les moteurs resteront à des cylindrées moyennes de 1.4 l à 1.8 l avec des aides électriques. Autrement dit : une hybridation généralisée. Sans oublier les voitures électriques pour les utilisations essentiellement urbaines et péri-urbaines.
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