Depuis que le New York Times a dénoncé des tests avec des animaux pour le compte de l’industrie automobile, le monkeygate apporte son lot de révélations. Le quotidien Bild indique qu’un courrier d’un laboratoire américain mandaté par EUGT, l’organisme qui a commandité des tests d’inhalation sur des macaques et des humains, proposait ne pas communiquer les « mauvais résultats » de l’étude de 2014. Son auteur, le directeur de recherche Jacob McDonald, indiquait à ses équipes que Volkswagen contestait leurs conclusions. En effet, elles étaient « dévastatrices » pour l’industrie automobile puisqu’elles démontraient que les gaz d’échappement de la Beetle récente étaient plus nocifs que ceux d’un bon vieux pick-up Ford F-150.
Accroupis dans une cage
Le journal allemand indique que ces résultats « ne devaient jamais sortir ». Cette expérience, à l’origine de la polémique, consistait à faire respirer des gaz d’échappement à 10 macaques crabiers. Ils étaient placés dans des chambres hermétiques, accroupis, avec des dessins animés pour les distraire. Les chercheurs leur ont fait inhaler les gaz du moteur Diesel d’une Beetle et d’un Ford F-150 d’ancienne génération pour vérifier la nocivité de ces gaz sur leur organisme.
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