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Environnement / Octave - Une seconde vie pour les batteries de VE

Rédigé par Frédéric Kevers le 25-01-2021

Une start-up bruxelloise s’associe à une intercommunale pour valoriser les batteries de voitures électriques et stabiliser le coût de l’électricité.

L’un des principaux griefs associés aux véhicules électriques tient au recyclage de leurs batteries. Une problématique réelle et à laquelle il n’existe pas de réponse unique. Toutefois, l’une des solutions consiste à donner une seconde vie auxdites batteries plutôt que d’en recycler les composants. Une start-up bruxelloise - Octave - et l’intercommunale Ipalle ont donc lancé un projet commun qui consiste – au centre de valorisation énergétique de Thumaide (région de Tournai) – à utiliser des batteries de VE pour stocker l’électricité produite en surplus.

© Ipalle

Triple avantage

Dans le cadre actuel, lorsque la quantité d’électricité produite dépasse la quantité d’électricité consommée, le producteur doit s’acquitter d’une taxe, ce qui peut représenter un coût important pour une intercommunale, à plus forte raison quand on sait que la production ne se fait pas toujours en fonction des besoins réels instantanés. Par conséquent, bénéficier d’un moyen de stockage de cette production excédentaire relève d’un enjeu capital.

C’est là qu’interviennent les batteries de véhicules électriques « en fin de vie ». Ces unités de stockage sont alors destinées à être recyclées. Une opération coûteuse, incomplète et polluante. Le projet pilote lancé par Ipalle et la start-up consiste dès lors à récupérer les batteries et de les convertir en unités de stockage pour le surplus de production d’électricité. Actuellement, le projet pilote fait appel à une batterie donc la capacité est supérieure de 50 % - en moyenne - à celle d’une batterie de citadine électrique.

En procédant de la sorte, les avantages sont triples. Non seulement, les batteries usagées sont valorisées et favorisent une économie circulaire en réutilisant une « ressource » existante dont la disponibilité devrait aller en grandissant avec l’essor du marché des VE. Mais, en sus, cela permettrait de stabiliser le réseau électrique en évitant une « surcharge » lors des pics de production en période creuse de consommation. Enfin, cela permettrait des économies substantielles pour les producteurs – une intercommunale en l’occurrence dans le présent – qui éviteraient alors de payer des taxes pour leur surplus de production.

Si le projet s’avérait concluant, il ouvrirait la voie à une nouvelle manière de gérer les variations sur le réseau électrique et permettrait également des applications dans le domaine privé. Car toute personne qui possède des panneaux photovoltaïques, par exemple, est également confrontée à ce problème de surproduction temporaire, qui implique une « réinjection » d’électricité sur le réseau public et donc des frais encourus. En pouvant stocker cette électricité excédentaire pour la réutiliser ultérieurement, le gain serait double pour le consommateur privé.

 

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