Dans sa chronique au Financial Times, Boris Johnson a indiqué que le gouvernement britannique allait investir 3,1 milliards € dans la mobilité électrique au cours des prochaines années afin de soutenir la transition vers l’interdiction pure et simple de vendre des voitures utilisant du carburant fossile d’ici 2030.
Hybride ou électrique
Attention, seuls les modèles exclusivement thermiques ne pourront plus être vendus. Une période tampon de 5 ans sera accordée aux véhicules particuliers ou utilitaires hybrides. Mais à la condition qu’ils soient en mesure de « parcourir une distance considérable sans émissions de gaz d’échappement », dixit le Premier ministre, sans préciser de quelle autonomie 100 % électrique il est question. Bien entendu, cette directive implique la disparition des hybrides auto-rechargeables – comme la Toyota Prius, par exemple – et des modèles à hybridation douce.
Développer l’infrastructure
Les 3,1 milliards € débloqués par le gouvernement seront dévolus au développement de l’infrastructure de recharge, condition sine qua non à un retrait des modèles thermiques. Ce montant servira également à subventionner la construction d’usines de batteries, un aspect fondamental, surtout en cas de Brexit sans accord. Rien ne garantit que des aides pour l’achat d’un VE seront comprises dans cette somme, même si cela semble probable. Toutefois, l’échéance de 10 ans laisse un peu de marge pour le Royaume-Uni, dont l’électrification du marché automobile reste faible à ce jour, 5,5 % selon Autocar. Mais une annonce qui conforte celle de Bentley de ne plus proposer que des modèles 100 % électriques à la même échéance.
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