Présenter une voiture électrique comme totalement « propre » en se basant uniquement sur son absence d’émission lors de son utilisation est, bien sûr, très réducteur. Il y a quelques semaines, une étude de l’agence suédoise pour la recherche et l’environnement tentait notamment d’expliquer l’impact écologique de la production des batteries au lithium. L’aspect « écologique » d’une voiture électrique dépend aussi bien sûr du type de production d’électricité utilisée lors des recharges. Une étude menée par des chercheurs de l’« Imperial College » de Londres tend à prouver que l’électricité serait de plus en plus « verte » en Grande-Bretagne. Selon leur rapport, entre avril et juin 2017 (soit des mois propice à la production d’énergie renouvelable…), l’électricité générée contenait en moyenne 199g de CO2/ Kwh. Ce qui représente une diminution d’environ 10% par rapport au niveau minimum relevé en 2016.
27g/km en i3
Sur base de ces informations, les chercheurs ont élaboré un niveau de rejet de CO2/km pour quelques modèles électriques circulant actuellement en Angleterre. Une Tesla Model S émettrait ainsi aujourd’hui 74g de CO2/km en hiver et 41g en été (lorsque la part de production des énergies renouvelables est la plus importante). Cela représente néanmoins une évolution intéressante puisque les chercheurs précisent qu’en se basant sur la production d’électricité en Angleterre de 2012, une Tesla Model S « émettait » alors l’équivalent de 124g/km. Plus légère et moins énergivore, une BMW i3 émettrait de son côté, toujours selon cette étude, actuellement 27g/km durant la belle saison.
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