Un porte-parole du parquet de Brunswick en charge de l’enquête pénale autour de Volkswagen a donc démenti les affirmations du journal allemand « Der Spiegel ». L’hebdomadaire indiquait en effet savoir qu’au moins 30 personnes étaient impliquées dans la tromperie autour du logiciel de mise en défaut (defeat device) destiné à 11 millions de moteurs TDI.
Sans fondement
Volkswagen avait d’emblée rejeté ce chiffre avancé par le journal et il avait indiqué que l’information était « sans aucun fondement ». Il semble que Volkswagen était donc dans le vrai puisque le magistrat Klaus Ziehe a déclaré que selon les premiers résultats le nombre de personnes impliquées étaient « plus de deux mais nettement moins de dix ». Une information officielle, mais étonnante quand on sait les centaines d'ingénieurs impliqués dans les projets mécaniques sans compter le personnel de chez Bosch qui a fourni le programme ou encore la concurrence qui a l'habitude de passer au crible tous les produits des rivaux.
Mises à pied de 4 personnes
Matthias Müller, nouvau CEO opérationnel du groupe a pour sa part évoqué la semaine dernière la mise à pied de quatre personnes : « dont trois directeurs responsables à différentes époques du développement des moteurs ». La presse allemande a déjà identifié le chef du développement de la filiale Audi, Ulrich Hackenberg, et son homologue chez Porsche, Wolfgang Hatz. Volkswagen n’a pas confirmé quoi que ce soit autour des noms des éventuels intéressés.
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