Volkswagen a donc fermement rejeté la demande de la commissaire de l’industrie de l’Union européenne, Elzbieta Bienkowska. Cette dernière avait en effet exhorté VW a faire un geste pour les clients européens victimes de la fraude des moteurs Diesel truqués. Volkswagen a indiqué qu’il allait payer une indemnité aux clients nord-américains, mais que cette compensation devait encore être validée par les régulateurs locaux.
8,5 millions
En Europe, ce sont tout de même 8,5 millions de véhicules (sur un total de 11 millions) qui sont concernés par cette fraude, soit bien plus qu’aux États-Unis (600.000 voitures repérées), ce qui n’est pas sans conséquence sur la qualité de l’air. Aux USA, Volkswagen a prévu de payer 1000 $ à chaque client. La semaine dernière, commissaire de l'industrie de l'UE Elzbieta Bienkowska a écrit au PDG de VW, Matthias Mueller, en lui demandant aussi un geste vis-à-vis des clients européens. Mais Muller a rétorqué que sa société « se concentrait eu Europe sur le processus de réparation et le service ». Et il a jouté que « la situation aux États-Unis et au Canada n’était pas comparable avec celle d'autres marchés dans le monde ». Et Matthias Muller de conclure que « par conséquent, un régime d'indemnisation ne peut pas simplement être mis en œuvre sur les autres marchés ».
Revenir à la charge
Suite à ces déclarations de VW, la Commission européenne a expliqué dans un communiqué qu’elle invitait à nouveau Volkswagen à réfléchir sur cette problématique de compensation tout en indiquant qu’il n’y avait pas de raison de traiter les clients européens différemment des américains. Suite au prochain épisode…
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