Dans la perspective d’une norme Euro 7 encore plus drastique en matière d’émissions de CO2 que l’Euro 6d Full qui entre en vigueur en 2021, la fin des moteurs thermiques, si elle n’est pas formulée telle quelle, semble inéluctable. Une perspective qui inquiète la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Nous devrons bien sûr encore compter sur les moteurs à combustion interne au cours des prochaines années" (A. Merkel)
Protéger la supériorité
Désireuse de protéger son industrie nationale, la chancelière estime qu’une fin précipitée du moteur thermique représenterait un danger sur le plan économique et social. Elle a confirmé la création d’un groupe de travail combinant représentant du gouvernement et de l’industrie pour déterminer comment accompagner au mieux les directives imposées par l’UE, dont la norme Euro 7, en 2025.
Ayant bâti une grande part de leur « supériorité » sur son expertise dans les motorisations thermiques, les constructeurs allemands perdraient un sérieux avantage en termes d’image et d’avance technologique avec la disparition des moteurs essence et Diesel, pour laquelle ils ont investi sans compter. Un investissement qui se transformerait en « simple » dépense dommageable s’ils ne peuvent pas rentabiliser ces efforts financiers, parfois consentis au détriment du développement de solutions alternatives. Un constat qui inquiète la chancelière allemande, consciente du poids de l’industrie automobile dans son pays et des conséquences sur l’emploi que la disparition des moteurs thermiques pourrait provoquer. Il suffit de prendre en exemple Porsche qui va devoir reconvertir un quart de son personnel et se séparer d’une bonne partie en raison des moindres besoins en main d’œuvre des moteurs électriques.
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