À Genève, 60% des voitures d’exceptions et des supercars étaient équipées de pneus Pirelli. Sur nos routes ce serait ¼ du marché premium qui serait chaussé par les milanais. Ce résultat est le fruit d’un travail de longue haleine qui consiste à passer des contrats directement avec les constructeurs. Pirelli travaille alors sur demande pour fournir un pneu presque sur-mesure pour chaque modèle. C’est le cas par exemple avec BMW, Alfa Romeo, Jaguar, McLaren, Pagani, Maserati et Lamborghini.
Sant’Agatha
C’est d’ailleurs avec la marque au taureau que ce programme a débuté, lorsqu’il a fallu fournir des pneus en 205x15 pour la Miura. Une autre époque ! De nos jours, Pirelli propose 3 sortes de pneus pour le dernier Urus présente à Genève. Un P Zero, un P Zero Corsa, et un Scorpion pour l’hiver et le tout terrain, le tout entre 21 et 23 pouces. Les pneus développés pour toutes les Lamborghini sont d’ailleurs signés du « L » de la marque.
Juteux contrats
Ces contrats de quasi exclusivité, sur un segment où on ne regarde pas tant que ça au budget des consommable, permettent à Pirelli de redresser ses finances. Ainsi, sur l’année 2017 le groupe a enregistré une hausse du chiffre d’affaire de 7,6%. Le bénéfice net est en hausse lui aussi, de 19%. La seule baisse concerne la dette du groupe qui passe de 4,9 à 3,2 milliards d’euros après l’exercice fiscal 2017. Une excellente année pour le groupe récemment passé en partie sous giron chinois, et réintroduit à la bourse de Milan pour l’autre partie.
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