On le sait, les conflits politiques (et d’égo) peuvent mener très rapidement à des guerres économiques. À la suite des promesses de Trump de taxer sévèrement l’acier et l’aluminium turc, le pays va en faire de même pour les voitures, alcools et tabac américains. En l'occurrence, la Turquie a fortement augmenté mercredi les tarifs douaniers de plusieurs produits américains. Parmi les produits visés par cette forte hausse figurent les véhicules de tourisme, dont les tarifs douaniers s’élèvent désormais à 120%, certaines boissons alcoolisées (140%), le tabac (60%) ou encore le riz et certains produits cosmétiques.
Origines
La décision d’Erdogan est tombée après que les USA aient imposé de nouvelles sanctions pour non-respect des droits de l’Homme. En effet, la Turquie a mis sous les verrous 50.000 individus (dont 20 américains) après le putsch manqué de 2016. La plus grande puissance mondiale ne voit pas d’un bon œil non plus que le pays achète un système de défense anti-missile russe. La réponse ? Sanctions économiques.
Conséquences moindres
Bien que la Turquie constitue une puissance conséquente en matière d’exportation automobile (actuellement le 5ème constructeur européen, encore amené à grimper), les retombées seront minimes outre-Atlantique. Si le gouvernement US impose des taxes sur les automobiles turques évidemment. Le Ford Transit Connect américain n’est plus produit chez Otosan mais en Espagne. Le Toyota C-HR, qui peine déjà à conquérir le public Yankee, pourrait en pâtir. Si l’Europe poursuit la lancée de l’Oncle Sam en matière de sanctions économiques, ce sera une autre histoire…
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