Minuscule constructeur à l'échelle mondiale, mais un des plus rentables après Jaguar/Land Rover et Porsche (classement Caradisiac), Ferrari va faire son entrée à la bourse de Wall Street en octobre prochain. FCA en a fait officiellement de la demande auprès du gendarme de la bourse américaine, la SEC.
Financer un plan ambitieux
Dans le principe, Fiat et Ferrari seront donc séparés. Cette séparation prendra la forme d'une vente en bourse de 10% des actions Ferrari et d'une cession gratuite de 80% des titres Ferrari aux actionnaires actuels de FCA (soit 90% au total), les autres 10% étant toujours détenus par Piero Ferrari, fils d'Enzo Ferrari, qui avait fondé la marque en 1947. Les intérêts de l'opération sont multiples mais, sachant que les analystes valorisent Ferrari entre 4 et 5 milliards d'euros (Sergio Marchionne pense, lui, que Ferrari vaut 10 milliards d'euros), FCA encaissera de 400 à 500 millions d'euros, issus des 10% de titres mis en bourse.
Cette manne permettra à FCA de commencer à financer son plan stratégique très ambitieux de quelques 48 milliards d'euros sur 5 ans et qui devrait aboutir à terme à la production de 7 millions de voitures par an. Ce plan inclut notamment la relance d'Alfa Romeo, l'établissement de Jeep comme une marque mondiale, une installation plus solide en Chine et une vaste offensive « produits ».
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