Le 17 juillet risque d’être une date fatidique pour McLaren Group. Elle pourrait marquer la limite avant l’irrémédiable insolvabilité si aucune solution n’était trouvée d’ici là. Après un premier trimestre 2020 avec des pertes de 150 millions €, le groupe est dans le rouge écarlate depuis la crise sanitaire et l’arrêt total des activités, tant pour la vente de voiture qu’en compétition. Le groupe doit trouver près de 300 millions d’euros de liquidités, selon Forbes. McLaren a peu de marge de manœuvre. D’autant qu’il y a déjà eu une injection de 320 millions d’euros de ses actionnaires en mars dernier.
Combat d’hypothèque
Outre les mesures d’économie et la suppression de 1200 postes, il presse ses créditeurs pour être payé dans les délais. Il y a aussi la possibilité d’hypothéquer le McLaren Technology Centre à Woking et sa collection d’ancêtres comprenant de nombreuses F1, soit un potentiel de 250 millions d’euros. Or, un groupe d’investisseurs s’y oppose indiquant que McLaren l’avait déjà fait en 2017, et revendique l’hypothèque. Dans l’éventuelle impossibilité de mettre ces biens en gage, McLaren ne pourrait pas alors recevoir les liquidités nécessaires. Il reste une lueur d’espoir puisque l’affaire est en justice pour McLaren puisse obtenir gain de cause. Mais le jugement ne doit pas tarder. En effet, l’avenir de McLaren, tant comme marque automobile que comme team de F1, pourrait s’assombrir avec une épée de Damoclès au-dessus de Woking dès la mi-juillet…
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