Selon un cadre de Nissan qui se serait confié au Financial Times, Nissan traverse une crise majeure, qualifiée de « mode d’urgence », et cherche un investisseur principal pour assurer sa survie dans les 12 à 14 mois à venir. La marque japonaise a lancé un plan drastique incluant la suppression de 9000 emplois, une réduction de 20 % de sa capacité mondiale, la vente de parts dans Mitsubishi et le report de nouveaux modèles.
Honda en sauveur ?
Il est vrai que le constructeur japonais ne peut plus réellement compter sur sn partenaire historique français. En effet, Renault diminue sa participation dans Nissan, passant de 46 à 40 %, tandis que Honda finalise un accord pour codévelopper des véhicules électriques avec Nissan. Selon des sources internes, Honda pourrait devenir l’investisseur clé ou acquérir directement les parts de Renault, une possibilité évoquée comme une prise de contrôle déguisée par Carlos Ghosn, ancien PDG de Nissan.
Avec cette collaboration, Nissan espère générer rapidement des liquidités au Japon et aux États-Unis, mais sa situation demeure critique. L’avenir du constructeur dépendra de ses prochaines décisions stratégiques pour sortir de cette position précaire.
Quel avenir en Europe ?
Sur le marché européen, Nissan s’appuie principalement sur les ventes du Qashqai et du Juke mais pourrait relancer la petite Micra avec une motorisation 100 % électrique, reprenant la base technique de la future Renault Twingo électrique. Ce nouveau modèle pourrait donc être repoussé, voire annulé au profit d’une synergie avec Honda. Or, une petite électrique serait essentielle pour la marque sur le marché européen où le SUV électrique Ariya, en dépit de qualités évidentes, ne parvient pas faire décoller ses ventes.
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