« Nous avons effectivement déposé auprès de Rospatent », l'agence fédérale en charge de la propriété intellectuelle, les documents nécessaires pour détenir les droits sur la marque a indiqué un porte-parole de la marque au losange à l’Agence France Presse tout récemment. Ce qui laisse augurer que Renault tient à se développer sur ce marché émergeant comme il l’a déjà fait avec AvtoVAZ (Lada) dont l’Alliance détient 100% du capital depuis 2014.
Conjoncture difficile
Techniquement la démarche de Renault est intéressante car la Russie est l’un des marchés émergents les plus importants, même si ces derniers mois c’est plutôt la bérézina puisque le marché s’est contracté de 33% sur un an et que Renault y a enregistré une chute de ses ventes de l’ordre de 37%. Visiblement, le Français continue donc d’y croire ce qui n’est pas une mauvaise idée en soi puisque acheter Moskvitch aujourd’hui a toutes les chances de coûter beaucoup moins cher aujourd’hui que dans une période de vaches grasses. Les analystes russes estiment pour leur part dans toute la presse que Renault pourrait relancer Moskvitch pour se renforcer sur le secteur du low cost qui profite forcément de l'effondrement actuel du marché.
Moskvitch, un symbole
Rappelons qu’en Russie, Moskvitch est un véritable symbole de la période soviétique. Née en 1930, cette marque a connu son âge d’or à partir de 1947 et dans les années 60, époque à laquelle Renault avait d’ailleurs produits quelques Moskvitch dans son usine de Vilvoorde. A partir de 1998, Moskvitch a fortement souffert de la crise russe. Les ventes se sont effondrées et l’entreprise a été placée en redressement judiciaire en 2001 pour finir en faillite en 2006.
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