La batterie sodium-ion serait arrivée à un niveau de maîtrise technologique suffisant pour être lancée dans le grand bain de l’industrie automobile. Tiamat, une société française, va d’ailleurs lancer sa ligne de production en 2020. Cette solution utilise le sodium bien plus abondant sur Terre que le lithium. Le métal peut être isolé par électrolyse du chlorure de sodium (soude caustique). Dans ce type de batterie, pas de cobalt. L’anode et la cathode sont en aluminium, recouvert de sodium enrichi côté cathode et de carbone dur côté anode. Un autre argument pour la batterie sodium-ion est son caractère durable avec une garantie de garder 80 % de sa capacité après plus de 5000 cycles.
Quels (dés)avantages ?
Ce type de batterie est plus sûr. En outre, cette technologie permet de recharger plus rapidement, car cette batterie est jusqu’à 5 fois plus puissante par unité de masse (2 à 5 kW/kg). Malheureusement, sa capacité de stockage est moins importante que celle des batteries lithium-ion. Toutefois, si le « plein » d’électricité ne prend que 5 minutes, une autonomie de 250 km est-elle encore problématique ? C’est un challenge important pour cette solution, qui peut encore être améliorée. À l’heure actuelle, il reste illusoire d’utiliser le sodium-ion pour une voiture 100 % électrique. Par contre, elle aurait déjà sa place dans les modèles hybrides et dans des scooters électriques, mais aussi plus généralement pour remplacer les batteries au plomb.
Photos : CNRS
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