Spécialiste des processeurs graphiques bien connu des amateurs de jeux vidéo, Nvidia s’intéresse aussi à l’automobile. Au CES de Las Vegas, il a présenté sa puce pour rendre la conduite (semi-)autonome de niveau 2 plus performante. Il invente même le vocable « niveau 2+ ». Le cœur de cette technologie est la puce Xavier SoC. Ce petit bijou électronique peut faire 30 billions (30 millions de millions) de calculs à la seconde. De plus, elle dispose d’une architecture adaptée pour la redondance et la diversité. Xavier utilise 6 types de processeurs et 9 milliards de transistors. De quoi traiter un grand nombre de données en temps réels.
Moins d’erreurs
Cette puce Nvidia, déjà en production, est contrôlée par le logiciel Drive Autopilot pour les aides à la conduite. Ce système, associé au soft Drive AV, a une vision à 360° et peut gérer le pilotage autonome sur autoroute depuis l’entrée jusqu’à la sortie, avec l’aide d’une cartographie HD. Il gère le freinage automatique, le régulateur de vitesse et le maintien de voie. Le trio et l’intelligence artificielle Drive IX sont également utiles pour la détection des différents usagers et obstacles, même en conduite manuelle. Nvidia promet en tout cas moins d’erreurs et d’approximations. Sa technologie doit éviter les incohérences et les hésitations. Elle arrivera dans les systèmes de ZF et Continental, et donc dans de nombreux modèles, dès 2020.
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