Pourquoi dites-vous que la Classe A est le lancement le plus important pour Mercedes depuis des années ?
Le «A» de la nouvelle Classe A est celui du mot «assaut». Pour 2020, nous voulons être les plus grands, vendre plus que nos deux rivaux Audi et BMW. La nouvelle plateforme sur laquelle est bâtie la A joue un grand rôle là-dedans, car elle connaîtra plusieurs formes. La première a été celle de la Classe B, suivie à présent de la A. Viendront le coupé 4 portes CLA dont on a vu le prototype en Chine, puis un petit SUV et la CLA Shooting Brake, dans la foulée de la CLS qui sera présentée à l'automne.
Pour la première fois, vous lancez également des versions AMG de vos plus petits modèles ?
La sportivité à laquelle incite indubitablement la nouvelle Classe A appelait des dérivés AMG. C'est pourquoi, outre la spéciale A 250 Sport, une version au train avant spécifique et tunée par AMG, nous sortirons l'an prochain une vraie A 45 AMG dont le 2 litres turbo particulièrement affûté délivrera 400 Nm de couple, mais aussi la plus haute puissance spécifique pour une auto de série, davantage qu'une Porsche GT2 RS. (NdlR : un rapide calcul nous apprend qu'il s'agira de 345 ch, voire plus.)
Le plancher en sandwich abandonné, reste-t-il de la place pour une forme alternative de propulsion ?
Bien sûr. Pratiquement toutes peuvent se loger dans ce châssis. La technique la plus économique est le stop&start, mais tant les versions hybrides (et, à plus long terme, à pile à combustible) que les variantes purement électriques sont possibles. Pour l'heure, le problème auquel nous sommes confrontés est celui de l'oeuf et de la poule : les constructeurs disent attendre que les autorités installent des bornes de recharge et les autorités attendent qu'il y ait davantage de véhicules électriques.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!