Interview / 3 questions à Leon Dorssers (Nissan)

Comment se porte Nissan en Belgique en ces temps difficiles ?
En fait, pas si mal. Nous ne pouvons évidemment pas aligner chaque année des chiffres record, mais Nissan s'est très bien comporté l'an passé, en dépit de l'impossibilité pour nous, avec notre éventail de moteurs, de profiter des écoprimes autant que certains de nos concurrents. Le Qashqai demeure naturellement un incroyable best-seller, surtout maintenant que le moteur 1.6 dCi est là, mais nous sommes aussi surpris des résultats du Juke : il se vend bien, son public est de tous les âges et il a vraiment la cote.

Nissan mise évidemment beaucoup sur l'électrique. Déjà des résultats ?
Il s'est déjà vendu plus de 25.000 exemplaires de la Nissan Leaf à travers le monde et la tendance reste à la hausse. À moyen terme, Nissan vise 15% de la gamme, mais il est forcément difficile de mettre des dates là-dessus. Cela vaut également pour la Belgique, où nous sommes quand même satisfaits de l'intérêt qu'elle éveille. À cet égard, il est de la plus haute importance de conclure des accords avec des partenaires, dont une quarantaine a déjà réagi positivement pour toute l'Europe.

Ces dernières années, vos ventes ont crû. En revanche, vous marquez le pas sur le marché des flottes...
Notre priorité actuelle est de progresser sur le marché des flottes et, pour les ventes aux particuliers, maintenir le statu quo. Dans ce but, notre réseau et notre organisation font l'objet d'une refonte, avec de nouveaux concessionnaires et un sérieux investissement. Quant au marché des utilitaires, nous attendons beaucoup de notre NV 200 électrique, qui arrivera en 2013 et pour lequel un grand nombre d'entreprises nous ont déjà fait part de leur intérêt.