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Interview / Diesel 2030 - la FEBIAC et la neutralité technologique

Rédigé par Olivier Duquesne le 16-06-2018

La FEBIAC (Fédération de l’industrie automobile) n’est pas convaincue par la décision bruxelloise. Cependant, elle est d’avis qu’il faut penser à adapter son usage de l’automobile.


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  • Christophe Dubon, que pensez-vous de l’annonce de la Région bruxelloise d’interdire le Diesel ? 

C’est le prototype même de la fausse bonne idée. Nous plaidons pour une égalité de traitement des différents types de motorisations. Le Diesel d’hier n’est pas celui de demain, plus encore avec les prochains développements technologiques (ex. Bosch) qui vont réduire très nettement les émissions de NOx des moteurs Diesel (10 fois sous la limite européenne de 2020). Au lieu de mener une politique d’annonce, la Région devrait tout d’abord faire en sorte que sa LEZ [ou ZBE] récemment instaurée soit respectée et contrôlée. Elle devrait aussi décider enfin le verdissement de ses taxes de circulation. Une fois ces deux points mis en place, qu’elle mesure l’effet de la ZBE et de la fiscalité verte sur la qualité de l’air à Bruxelles. Nous sommes convaincus que la mise en place de ces deux mesures, associée au progrès technologique continu, rendraient inutiles une interdiction du Diesel. 

  • Comment peuvent réagir les constructeurs face à ces interdictions en Belgique et ailleurs en Europe et dans le monde ?

 Rappelons et répétons l’importance d’une approche de neutralité technologique. Il est clair que le secteur doit regagner la confiance des consommateurs et du monde politique. Cela passera notamment par les nouvelles procédures d’homologation (WLTP / RDE) qui feront en sorte qu’une voiture ne dépassera pas les normes règlementaires des polluants durant toute sa vie économique, pour autant qu’elle soit utilisée et entretenue en bon père de famille. Ceci étant dit, les constructeurs accélèrent entre-temps le développement des véhicules à motorisation et à carburant alternatif comme l’électrique. 

  • Faut-il dire aux gens « roulez moins en voiture » ou bien « roulez mieux en voiture » ?

 Rouler mieux, c’est rouler moins en voiture sur des trajets/distances qui sont cyclables, qu’il est possible d’effectuer à pieds ou en transport en commun, le tout dans un budget et un temps restreint. Rouler mieux, c’est optimiser ses déplacements. 

  • Que peut-on dire à ceux qui ont acheté des Diesel grâce aux primes fédérales il y a une dizaine d’années et qui se retrouvent maintenant avec une voiture qui ne peut plus circuler partout ?

C’est l’une des perversités de l’offensive contre le Diesel. À l’époque, les priorités étaient différentes. Depuis, l’accent politique a changé. Après l’accord de Kyoto, l’accent était placé sur le CO2 et la réduction de ses émissions. Maintenant l’accent est surtout mis sur la qualité de l’air, ce qui fait que les alternatives au Diesel ont gagné en popularité. 

  • Que répondez-vous à ceux qui prétendent que la voiture électrique n’est pas la solution, qu’elle ne fait que déplacer la pollution là où est produite l’électricité et que les freins et les pneus diffusent aussi des particules ?

La voiture électrique présente l’avantage de n’émettre aucune émission liée à sa motorisation sur le lieu où elle est utilisée. Il est certain que son modèle écologique n’est véritablement durable que si l’énergie utilisée pour en recharger les batteries est le fruit d’une production écologique. 

  • Faut-il une concertation aux niveaux national et européen, voire international, pour adopter des mesures coordonnées dans le futur ?

Effectivement, il serait de bon ton de voir apparaître une harmonisation européenne en la matière. Pour prendre le cas de la Belgique, il n’est pas tenable qu’au sein d’un même pays, différentes villes ou Régions adoptent des règles différentes en matière de zones à faibles émissions ou d’interdictions de technologies moteurs. 

  • Enfin, comment expliquez-vous qu’au Japon, on fait le chemin inverse en réautorisant le Diesel en ville, notamment pour les émissions de CO2 ?

Une voiture « Diesel » est devenue une petite usine « techno-chimique » dans laquelle chaque gaz polluant/nocif est éliminé ou réduit à un niveau tel qu’il devient au moins, si ce n’est pas plus, propre que ses « équivalents thermiques ». Par ailleurs, le Japon n’est pas le seul pays à voir le Diesel regagner en popularité. C’est aussi le cas de l’Italie.

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