Luc Nuyts est fier de préciser que plusieurs réglages et la mise au point du châssis de la Yaris ont été effectué en partie en Belgique, au centre R&D de Toyota à Zaventem, au centre d’essai Ford de Lommel et sur les routes ardennaises. La citadine japonaise, à fort ADN européen, se distingue par deux innovations importantes. Elle est la première Toyota avec la plateforme TNGB. Cela lui a notamment valu de nouvelles suspensions avant et arrière et une rigidité renforcée. La Yaris profite également de la dernière génération de motorisation hybride avec une nouvelle batterie et un nouveau calculateur ECU. Par ailleurs, la petite Japonaise bénéficie d’une belle panoplie d’aides à la conduite et de sécurité.
« Nous pouvons compter sur un réseau d’universités et d’agences dans toute l’Europe » pour améliorer les Toyota. Il s’agit non seulement d’un « travail en commun », mais aussi « pour obtenir un feedback objectif de nos travaux ». Le monde académique et scientifique est donc mis à contribution. La validation produit de la Yaris a ainsi pu compter sur l’expertise de l’Université de Rome (Italie). Sans cette collaboration et la méthodologie scientifique « nous ne serions pas compétitifs ». Il faut toutefois garder à l’esprit qu’il est nécessaire d’anticiper les évolutions réglementaires et législatives. Ainsi, Luc Nuyts estime que « l’hydrogène aura un rôle à jouer à l’avenir, à côté des hybrides et électriques ». À partir de 2030, « les voitures seront beaucoup plus connectées et la tendance va aller vers le partage (car sharing) ».
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