Après 1,6 million de km sur routes publiques depuis 2009, les Google Cars ont connu 16 petits accidents. Ce qui n’est finalement pas très bon car cela représente tout de même un choc tous les 100.000 km ! Néanmoins, ce sont de petites collisions sans gravité, et 12 fois suite à un véhicule qui emboutit la voiture autonome par l’arrière. En soi, ce véhicule automatisé n’est pas légalement « en tort », mais ses ordinateurs n’ont peut-être pas su tenir compte de la réaction des autres usagers autour de lui.
Pas assez humaine
Selon le Wall Street Journal qui relaye l’information, un porte-parole de l’entreprise indique que « les voitures sans chauffeurs sont peut-être un peu trop prudentes ». Elles ont notamment tendance à freiner trop brusquement face à une situation « potentiellement » dangereuse, là où un humain analyse que le risque est limité et poursuit sa route. Ce qui explique que le plus souvent, la voiture est emboutie par l’arrière car sa réaction inattendue a surpris l’automobiliste qui la suivait.
Trop parfaite
En suivant le code de la route à la lettre, les Google Cars hésitent par exemple à franchir les lignes blanches alors que cette infraction peut parfois améliorer la fluidité du trafic (par exemple pour dépasser un cycliste dans une côte). Plus généralement, la voiture autonome a un gros défaut : elle a du mal à interpréter les signes propres aux humains comme la politesse ou l’agressivité. Elle manque aussi d’intuition pour sentir la réaction des autres. Les ingénieurs de Google doivent donc lui désapprendre à rouler uniquement comme un ordinateur. Un travail de longue haleine…
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