Il ne faut pas se méfier que des pralines alcoolisées avant de prendre le volant. Un conducteur français, en Ardèche, a été contrôlé en 2015 avec un taux d’alcool trop élevé en allant chercher sa fille à l’école. L’éthylotest indiquait 0,26 mg par litre d’air expiré au lieu du 0,25 mg/l autorisé (0,05 % d’alcool dans le sang). Or, cet automobiliste n’avait pas consommé d’alcool. Les gendarmes l’ont quand même verbalisé sans faire procéder à une prise de sang. Mais l’homme de 54 ans ne s’est pas laissé faire. Hors de question de payer l’amende puisqu’il n’avait pas bu.
Trouver le coupable
Cherchant à comprendre cette alcoolémie, le conducteur a fini par découvrir que son bain de bouche contenait de l’alcool (42,8 %). Il devait l’utiliser 3 fois par jour suite à une prescription médicale. Or, l’emballage du produit ne mentionnait pas les risques pour la conduite. Il prit un avocat et celui-ci a réussi à convaincre le juge d’effacer l’ardoise et de le disculper après un an de procédures. Il a quand même dû prouver à la justice la prescription d’une ordonnance de son dentiste pour ce bain de bouche, la composition du produit et une attestation médicale. Il a aussi pu compter sur la jurisprudence.
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