Juridique / Radars et confinement

Les routes désertes suite au confinement sont vues par certains comme de jolis rubans de bitume qu’il faut à tout prix tester à grande vitesse. On relate notamment des conducteurs largement à plus de 200 km/h sur autoroute, mais aussi sur des routes de campagne parfois limitées à 70 km/h. Les radars mobiles, contrairement aux boîtiers fixes, sont généralement confinés et certains automobilistes se croient à l’abri du flash. Mauvais calcul, les polices belges, françaises, néerlandaises, britanniques et les autres sont vigilantes. Ce comportement qualifié « d’irresponsable » par les différentes autorités est évidemment sévèrement réprimé.

Flash allumé en permanence

À Dubaï, les autorités ont d’ailleurs décidé d’utiliser les radars pour traquer les personnes ne respectant pas le confinement. Les sorties dans l’Émirat ne sont autorisées qu’avec une dérogation liée à la profession ou à une attestation de sortie demandée et validée par SMS ou e-mail. Dès lors, tout véhicule est forcément suspect. Les radars flashent chaque immatriculation dans leur champ de vision, et pas forcément celle des conducteurs en excès de vitesse. À défaut de preuve d’un déplacement essentiel autorisé préalablement, c’est l’amende de 500 € d’office. Seuls sont à l’abri du PV les automobilistes dont l’immatriculation est fichée comme étant libre de circuler grâce à une dérogation liée à la profession.