À 25 ans à peine, en être déjà à sa deuxième Alfa Romeo, cela ressemble à un début d’addiction. «Vous pouvez même dire deuxième GTV6», précise Ward. «La première, je l’avais achetée sur un coup de tête.»
Cet apprentissage, il avait pourtant débuté de manière précoce. Ward a grandi près du circuit de Zolder, à Viversel. «Je suppose que c’est ainsi qu’est né cet amour des voitures anciennes et de la conduite authentique», philosophe cet Alfiste.
Busso-V6
«Je n’ai jamais vraiment aimé les voitures modernes et j’ai donc consacré mes premières économies à acheter un modèle doté du V6 Busso. Et je ne m’en suis jamais détourné.» Pourquoi le faudrait-il d’ailleurs, quand on a sous la main l’un des meilleurs 6-cylindres jamais conçus, logé dans une carrosserie toute aussi mythique dessinée par le grand maître Giorgetto Giugiaro ?
«Pourtant, il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer à cet arrière tellement typique des années 80», note le consultant en informatique. Après une session Youtube avec le volume sur 11, la décision était prise et l’aventure pouvait débuter. «En trois ans, ces deux GTV m’ont déjà valu de bien beaux souvenirs. Même si je préfère oublier le problème de moteur rencontré sur le circuit de Spa ou les factures pour traiter les problèmes de rouille sur le premier exemplaire.»
La deuxième s’est avérée bien plus solide, notamment parce que cette GTV6 rouge est restée trente ans dans le même garage. «C’est vraiment une sacrée trouvaille, la voiture est vraiment complète. J’ai même le relevé détaillé des pleins du propriétaire originel.»
Nouvel Alfa Romeo ?
Revendre cette GTV6 n’est pas dans les intentions de Ward, même si d’autres voitures pourraient le séduire. «Une Lancia Fulvia par exemple, ou une Alfa Romeo Giulia Sprint Speciale.» Notre ami connaît ses classiques.
Et une nouvelle Alfa Romeo? «Etant allergique aux SUV, je ne crois pas que les Alfa Romeo vont me convaincre. On a parlé un moment de faire renaître la GTV, ce qui aurait pu le faire, aux côtés de ma vieille. Mais ce projet a une nouvelle fois capoté. Je ne comprends pas non plus pourquoi Alfa dépense des millions en F1 alors que sa gamme ne compte que trois modèles. Mais bon, ce n’est que l’avis d’un petit jeune…» Mais clairement de quelqu’un qui s’y connaît !
Photos : © Dennis Noten
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