Le célèbre vélo Solex va renaître de ses cendres pour la troisième fois depuis la disparition du modèle originel qui fonctionnait avec un mélange d'huile et d'essence et qui avait été fabriqué entre 1946 et 1988 par Motobécane. Aujourd’hui, c’est la société Easybike qui relance la carrière de ce vélo. Air du temps oblige, elle propose une déclinaison à assistance électrique.
Solex « électrique »
De ce Solex du XXIe siècle, on sait aujourd’hui qu’il s’échangera - selon le niveau d'équipement et de la batterie - contre un chèque allant de 1800 à 3000 € et qu’il aura droit à des pièces venues des quatre coins du globe. En effet, les rayons et les jantes sont fabriqués à Saint-Etienne en France, les cadres viennent d'Asie tandis que les moteurs Bosch sont montés en Allemagne et en Hongrie. L’assemblage final, quant à lui, sera réalisé dans une usine de 4.000 m2 à Saint-Lô, une localité située dans le département de la Manche. A ce jour, si aucune donnée technique n’a été communiquée, on peut s’attendre à ce que le modèle fasse aussi bien que les vélos électriques actuels en termes de recharge et d’autonomie.
Grandes ambitions
Dans les semaines à venir, on devrait disposer de trois types de Solex qui seront proposés dans une soixantaine de points de vente en France. Ensuite, le fabricant compte bien séduire avec ce vélo les pays européens proches (Italie, Allemagne et Pays-Bas) et, dans une second temps, l'Asie. En 2017, Easybike souhaite que les vélos Solex représentent 15 % de sa production. Pour 2020, le fabricant s’est fixé un objectif de 60 %. Le Solex va-t-il conquérir le monde ? Seul l’avenir nous le dira...
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