Marché / 2dehands : 1 Belge sur 2 préfère une occasion

2dehands a chargé InSites Consulting d'étudier le comportement d'achat des automobilistes belges, comme précédemment en 2018. Il en ressort que 47% des Belges âgés de 18 ans et plus ont voulu acheter une voiture au cours des 6 derniers mois, en avaient une à vendre ou avaient l'intention d'acheter une voiture dans les 6 prochains mois. En 2018, ce chiffre était encore de 40 %, ce qui, compte tenu de la faiblesse du marché automobile actuel, pourrait signifier que beaucoup de personnes hésitent actuellement à acheter une voiture. Néanmoins, les chiffres de 2dehands doivent être pris avec réserve, car seulement 833 personnes ont été interrogées.

Occasion de préférence

L'enquête a également porté sur les critères les plus importants pour l'achat d'une nouvelle voiture. Pour 48% des personnes, le prix est le plus important, avec pour conséquence logique qu'un pourcentage égal préférerait acheter une voiture d'occasion plutôt qu'une voiture neuve. 16% des personnes interrogées n'avaient pas de préférence, ce qui donne une légère majorité pour le marché de l'occasion. Après le prix, les critères les plus importants sont : la marque, le confort et le type de carburant. Remarquable : les émissions de CO2 sont à peine prises en compte, alors qu'elles ont une grande influence sur la fiscalité (surtout en Flandre).

BMW en tête

À la question de savoir quelle marque les personnes interrogées recherchent, BMW est également en tête, la marque allemande haut de gamme arrivant également en tête du classement en termes de nouvelles immatriculations tout au long de l'année 2021, grâce à sa popularité en matière de leasing et à son offre PHEV. 16 % des personnes souhaitent voir le logo BMW sur leur voiture, contre seulement 8 % en 2018. Le top 3 est complété par Audi et Volkswagen avec 10 et 8% respectivement.

Ventes en ligne en hausse

Selon l'étude de 2dehands, 64 % des personnes ayant acheté une voiture en 2018 l'ont encore fait sur place, chez le concessionnaire. En 2021, ce chiffre ne sera plus que de 41%, la pandémie de coronavirus ayant évidemment un impact majeur. Ce terrain perdu est repris par les ventes en ligne chez les concessionnaires (9 % contre 5 % en 2018) et les particuliers (4 % contre 2 %) et par les achats directement auprès des particuliers (21 % contre 16 %), ce qui résulte également de la hausse de la demande de voitures d'occasion.