Comme évoqué dans notre bilan des immatriculations de voitures neuves, ces dernières ont fortement régressé avec une baisse cumulée sur les 8 premiers mois de l’ordre de 26,3 %. Un marasme que ne partage pas le marché de l’occasion, que du contraire. Les ventes de véhicules particuliers d’occasion ont progressé de 15,7 % au mois d’août en comparaison de la même période en 2019. Cependant, au cumul des 8 premiers mois, il s’est tout de même vendu 10,4 % de voitures d’occasion en moins qu’un an auparavant.
Opportunisme et disponibilité
Le succès des véhicules d’occasion trouve son origine dans la volonté de nombreux acheteurs de disposer d’un véhicule récent, rapidement et pour un budget moindre afin de pouvoir partir en vacances en voiture plutôt qu’en avion ou en train, ou plus simplement pour se déplacer sans devoir opter pour les transports en commun et préserver ainsi la sécurité de leur bulle sociale restreinte. Des motivations intimement liées au contexte économique et sanitaire provoqué par la pandémie de COVID-19.
Relativement récentes – âge moyen de 7 ans et 5 mois – et disponibles immédiatement, les voitures d’occasion ont vu les acheteurs délaisser progressivement le Diesel pour l’essence avec des parts de marché désormais quasi équivalentes, l’essence (49,2 %) prenant même le dessus sur le Diesel (48,4 %). Les motorisations alternatives au gaz, électriques ou hybrides se partageant la portion congrue.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!