En difficultés financières, Aston Martin a procédé à une levée de fonds pour pérenniser son avenir et consolider son capital. Au total, le constructeur britannique a récolté 654 millions £, soit près de 743 millions €. À cette occasion, le groupe chinois Geely en a profité pour devenir actionnaire de la marque anglaise à hauteur de 7,6 % du capital. Déjà propriétaire de LEVC, Lotus, Lynk&Co, Polestar et Zeekr, mais également copropriétaire de Smart à raison de 50 % du capital, Geely ajoute donc une nouvelle marque européenne à son portefeuille d’implication dans l’industrie automobile et rejoint Mercedes-Benz au rang des actionnaires d’Aston Martin.
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Capital international
Geely avait déjà tenté d’investir dans Aston Martin via le consortium Atlas emmenée par Geely et InvestIndustrial, propriétaire italien de Morgan Cars, sans succès malgré une offre de 1,3 milliard £ (1,48 milliard €). Une offre estimée trop « haute » par Aston Martin qui a déclaré que le refus était alors motivé par la volonté de protéger ses actionnaires qui auraient vu leurs parts fortement diluées en raison d’une augmentation de capital trop importante.
Désormais, Geely fait partie des grands actionnaires d’Aston Martin avec 7,6 % des parts, contre 9,7 % à Mercedes-Benz et 16,7 % pour le Fonds d’investissement public d’Arabie Saoudite (PIF). Lance Stroll et son fonds d’investissement Yew Tree, qui avaient racheté la marque, conservent 19 % du capital.
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Avenir électrique
Aston Martin a précisé que la levée de fonds de 654 millions £ servirait à soutenir les efforts de la marque pour atteindre ses objectifs qui doivent lui permettre d’atteindre 10.000 ventes annuelles d’ici 2025 pour un chiffre d’affaires de 2 milliards £ et des bénéfices de l’ordre de 500 millions £.
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Sur le plus long terme, Aston Martin a reconnu qu’il était capital de développer son offre électrique – au point mort dans l’état actuel des choses – et la présence du PIF parmi ses actionnaires pourrait ouvrir la porte à des échanges de technologie et de compétences avec la start-up américaines Lucid Motors dont le fonds d’investissement saoudien est également actionnaire. À moins que les rumeurs faisant état de négociations entre Lawrence Stroll et Rimac ne soient avérées…
Source : Autocar
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