Un nom de famille qu'il a d'ailleurs acquis en épousant Shoko Suzuki, la petite-fille de facto du fondateur Michio Suzuki. Dans son livret de mariage, l'homme signe encore simplement de son nom de naissance, Osamu Matsuda.
Osamu est ce qu'on appelle au Japon un mukoyoshi, ou « gendre adoptif ». En effet, à la fin des années 1950, les femmes ne pouvaient pas hériter de l'entreprise familiale. Et comme Shoko n'avait pas de frères...
Après le changement de nom, Osamu a rejoint Suzuki pour finalement devenir PDG en 1978. Un titre qu'il conservera jusqu'en 2000. Par la suite, il se voit confier la présidence, un flambeau qui ne sera transmis à son fils Toshihiro que trois ans plus tard.
Grand en Inde
Aujourd'hui encore, Osamu est loué pour sa perspicacité stratégique. L'homme a très vite compris que Suzuki devait se concentrer sur des modèles de petite taille et à bas prix, qui devaient ensuite être vendus sur le plus grand nombre de marchés possible en même temps. En alliance ou non avec d'autres marques. Une approche qui lui a permis, ainsi qu'à Suzuki, d'obtenir une part de marché importante en Inde au milieu des années 1980.
Osamu Suzuki est finalement décédé d'un cancer à l'âge de 94 ans.
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