Marché / La bonne affaire de la semaine : Alfa Romeo Giulia (1962-1978)

Si l'actuelle Alfa Romeo Giulia n'avait que la moitié du succès de son ancêtre éponyme, Alfa Romeo serait aujourd'hui dans une position beaucoup plus forte. La berline carrée a dominé les Roaring Sixties avec des performances vives, délivrées par des quatre cylindres petits mais vifs. Ce cœur battant, combiné au grondement et au charisme italien, fait que l'Alfa Romeo Giulia est de nouveau très demandée par les Alfistes.

C'est une bonne chose, car cela signifie que les exemplaires Alfa Romeo restants ont généralement été entretenus avec amour. Cette nouvelle popularité a toutefois un inconvénient : pour un bon exemplaire, il faut souvent débourser beaucoup d'argent.

Que devez-vous rechercher ?

Ce n'est probablement pas une surprise, mais même l'Alfa Romeo Giulia est une cible de choix pour la rouille. Comme la plupart de ses contemporaines, l'italienne n'est pas à l'abri de l'oxydation, c'est pourquoi une inspection approfondie est nécessaire avant de se décider à acheter. Où faut-il chercher alors ? Eh bien, partout en fait. L'état du dessous des portes (vérifiez bien derrière les caoutchoucs !) est généralement un bon indicateur pour le reste de la carrosserie. Si vous voulez vraiment être sûr, il est préférable de mettre l'Alfa Romeo sur un pont. Une fois en hauteur, une voiture révèle tous ses secrets.

Si la structure est en ordre, vous pouvez serrer la main du vendeur et vous dire bientôt que vous êtes le nouveau propriétaire d'une Alfa Romeo Giulia. Sur le plan mécanique, il n'y a pas grand-chose à craindre, ni pour le 1,3 l ni pour le 1,6 l. Et s'il y a des problèmes, ils peuvent être réglés relativement facilement et à peu de frais. Les pièces de rechange ne manquent pas. Autre chose : une légère consommation d'huile est normale. Cependant, si votre moteur à quatre temps en consomme presque autant que ce dont il a besoin en essence, une révision est plus que nécessaire.

Combien cela coûte-t-il ?

Cela dépend de l'état de l'Alfa Romeo Giulia souhaitée. Un peu de rouille n'est pas un problème, mais cela entraîne des coûts supplémentaires. Et avec un effort supplémentaire, car la carrosserie est difficile à obtenir et encore plus difficile à remplacer. Si vous n'êtes pas le plus bricoleur ou si vous n'êtes pas d'humeur à vivre une aventure (financière), cherchez quelque chose de plus solide. Vous pouvez trouver une Alfa Romeo Giulia pour 9000 €, mais nous ne dépenserions pas plus de 25.000 € pour l'acquérir.

Existe-t-il une alternative intéressante ?

Si une Alfa Romeo Giulia est trop chère pour vous, alors ne cherchez pas plus loin que la Triumph Dolomite. La britannique est clairement inspirée de l'italienne, elle est tout aussi pointue et coûte beaucoup moins cher. Pour le prix de départ d'une Giulia délabrée, vous pouvez obtenir une Dolomite presque parfaite. Si l'argent n'est pas un problème, nous pouvons citer la Renault R8 (Gordini) et la BMW 1602 comme des alternatives valables à l'Alfa Romeo.