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Marché / Marché russe, l’invasion chinoise par défaut

Rédigé par Frédéric Kevers le 27-03-2023

Suite au retrait des marques européennes, les ventes de voitures chinoises ont explosé en Russie, au grand dam… des Russes. Une réalité d’autant plus frustrante que cela leur coûte plus cher !

En réponse aux manœuvres d’invasion de la Russie en Ukraine, l’entièreté des constructeurs européens – ainsi que quelques marques japonaises ou coréennes – ont décidé de cesser toute activité sur le territoire russe, tant en termes de production que de ventes. À défaut de pouvoir acheter des modèles occidentaux de leur choix, les clients russes, particuliers comme professionnels, n’ont d’autre choix que de se tourner vers les marques chinoises. Une contrainte qui passe mal au vu de la différence de qualité des produits de l’Empire du Milieu. Pire, profitant de leur position de force, les constructeurs chinois vendent leurs voitures à des prix élevés en dépit du niveau de vie en baisse en Russie.

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Problème de qualité et de prix

Avec la cessation d’activité des constructeurs occidentaux sur le marché russe, acheter une européenne devient difficile. Les stocks existants s’amenuisent et les importations parallèles sont de plus en plus compliquées. Tout profit pour les marques chinoises qui représentent désormais 37,15 % du marché des voitures neuves sur les mois de janvier et février 2023 contre 9,8 % un an auparavant. Dans le même temps, les constructeurs coréens, européens et japonais sont passés de 70 à 22,6 % des ventes. Mais il ne faut pas s’y tromper, nombre de Russes préfèrent se tourner vers le marché de l’occasion plutôt que d’acheter une voiture chinoise neuve. Si le facteur « prix » entre en ligne de compte, c’est surtout l’immense différence de qualité qui explique cette tendance.

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Ce sont principalement les marques chinoises Chery, Geely et Haval qui sont vendues en Russie et les tarifs sont proches de leurs concurrentes européennes tout en sachant qu’elles ne sont généralement pas produites en Russie. Alors certains clients tentent de concilier les deux en achetant des voitures comme la Geely Tugella parce qu’elle utilise une mécanique Volvo par exemple. Pour Sergey Aslanyan, expert de l'industrie automobile, si les voitures chinoises rattrapent leur retard sur les productions occidentales, le manque de réputation reste un problème : « Oui, ils n'ont presque plus de concurrents ici. Mais cela ne signifie pas que les gens changeront rapidement d'avis ». Un constat d’autant plus vrai que les tarifs pratiqués par les Chinois ne sont pas démocratiques, comme en atteste Maxim Kadakov, rédacteur en chef du magazine « Behind the Wheel » : « Les Chinois importent beaucoup de voitures, mais si nous parlons de prix et non de qualité, il n'y a pas de voitures bon marché du tout ».

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