On estime que quelque 10.000 voitures ont été détruites lors des récentes inondations dans les provinces de Liège et de Namur, ce qui pourrait avoir une incidence sur les prix des voitures d'occasion. Selon Marc Gros de Gocardata, il faut s'attendre à une augmentation de 8 à 9%, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les personnes concernées, mais aussi pour tout autre automobiliste qui cherche actuellement un nouveau véhicule à quatre-roues.
La crise des puces
Un autre facteur entre en jeu, à savoir les problèmes actuels de livraison des voitures neuves. Depuis le début de l'année, on assiste à une pénurie mondiale de puces électroniques, notamment dans le secteur automobile, ce qui fait que de nombreuses usines dans le monde ont déjà dû arrêter leurs chaînes de montage. Le problème de puces est une conséquence de l'arrêt temporaire de la production au printemps 2020, lorsque la pandémie de coronavirus a éclaté. Les fabricants d'électronique grand public ont soudainement passé des commandes supplémentaires aux fabricants de circuits imprimés, ce qui a entraîné des pénuries ultérieures dans le secteur automobile. L'industrie s'attend à ce que ce problème se poursuive jusqu'après la fin de l'année.
Comme dans de nombreuses autres industries, la hausse des prix des matières premières, notamment de l'acier, de l'aluminium et du cuivre, joue également un rôle ici. En outre, le trafic mondial de conteneurs est en plein désarroi, notamment en raison de la congestion du canal de Suez au début de l'année.
Le résultat de tout cela est qu'aujourd'hui, il faut souvent attendre six mois, voire plus, pour obtenir une voiture neuve. Et cela se répercute inévitablement sur la demande de véhicules d'occasion, qui sont facilement disponibles.
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