Marché / Près d’un Flamand sur deux a retardé l’achat d’une nouvelle voiture

Dans une enquête en ligne menée auprès de 2000 citoyens flamands, la VAB a établi que près d’un Flamand sur deux retarde l’achat d’un nouveau véhicule en raison des incertitudes liées à la transition vers une mobilité « propre ». Mais d’autres critères influencent ce choix, dont les délais d’attente et la réduction du kilométrage liée à la pandémie et ses effets sur les quotidiens.

Le thermique, valeur sûre

Il ressort de cette enquête que 20 % des 18-24 ans hésitent à acheter une voiture neuve en raison des délais d’attente devenus trop longs. Ce critère constitue un frein pour 6% des personnes interrogées, globalement. Un autre facteur majeur entre en ligne de compte : le kilométrage réellement effectué. Avec les restrictions en termes de « vie publique », de loisirs mais également la croissance du télétravail, 30 % des répondants ont constaté une baisse significative du kilométrage effectué avec leur voiture depuis le début de la pandémie. Un facteur qui amène à se poser des questions quant au type de motorisation nécessaire – on ne sait pas si cette situation va perdurer et si le télétravail deviendra la nouvelle norme « après » le Covid-19 – au regard du kilométrage revu à la baisse.

Une problématique du type de motorisation qui pose pas mal de problème aux gens puisqu’ils sont très nombreux à se demander pour quelle « énergie » opter : thermique – essence, Diesel, CNG ? – électrique, ou un mix des deux avec une hybride rechargeable. Un questionnement qui intervient dans le cadre de l’achat d’un véhicule neuf. Quand il est question d’acquérir un modèle d’occasion, la majorité des répondants optent pour un modèle thermique, toujours considéré comme « l’option la plus sûre ».

L'occasion plus rapide

De même, l’occasion offre l’avantage de permettre une disponibilité immédiate, un critère qui pèse lourd dans la balance, comme l’explique Wim Van den Hende, directeur de la VAB pour le marché de l’occasion : « Ils doutent de l'électrification, et préfèrent donc acheter une jeune voiture à moteur à combustion interne d'occasion pour les cinq ou six prochaines années ». Un choix opéré par 42 % des 18-24 ans et 38 % des 25-34 ans. Au total, seuls 35 % des personnes interrogées choisissent un véhicule neuf tandis que 8 % optent pour un véhicule de fonction.