L’automne est généralement la pire période pour le trafic. Ainsi, en octobre 2017 a été très mauvais en termes de kilomètres de bouchons. Le pire jour fut le 10 octobre, jour de grève nationale avec en prime le viaduc Hermann-Debroux pas encore rouvert à la circulation. Il y a eu 407 km d’embouteillages cumulés avec un pic de 200 km à 6h47 du matin selon Touring. Les spécialistes de la mobilité ne s’attendent guère à mieux pour novembre. L’évolution du trafic montre que les ralentissements (c’est-à-dire à moins de 50 km/h sur une voie rapide) gardent leurs heures de pointe du matin (de 6h30 à 10h) et du soir (de 15h à 19h30). Mais surtout, en 2017, il y a eu de plus en plus souvent des embouteillages durant la période « creuse » entre 10h et 15h.
Patience
Certains experts y voient une conséquence de la souplesse des horaires. Par ailleurs, la mobilité douce et les transports en commun ne seraient qu’une solution à moyen terme. Car, il y a le problème de l’infrastructure des différents réseaux avec un risque de saturation généralisée à défaut d’investissements. Or, rien que pour construire un RER, une grande voie cycliste ou une autoroute, il faut au moins 15 à 20 ans de palabres et de recours avant le premier coup de pioche… Sans parler des retards par la suite dans l’évolution des chantiers ainsi que la gestion des travaux d’entretien de ce qui existe déjà. Les décideurs devraient se rappeler ce vieux proverbe : « La patience poussée à bout se change en fureur ».
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