Le quotidien économique L’Écho indique que Bruxelles Mobilité (BM) a recensé 1170 incidents techniques dans les tunnels bruxellois en 2016. Dans 20 % des cas, cela a nécessité la fermeture du tunnel. On arrive donc à près de 200 fermetures en 2016, avec en corollaire des problèmes de mobilité et des embouteillages, parfois chaotiques, en surface. Les données sont d’autant plus alarmantes que la situation n’évolue guère positivement. Pour 2017, 630 incidents ont déjà été enregistrés durant le 1er semestre.
Pannes et accidents
Les incidents sont généralement des accidents ou des pannes techniques. Il y a aussi des alertes incendie. Auxquels s’ajoutent les événements liés aux travaux d’entretien et de réparation planifiés. Entre 2011 et 2014, le niveau d’incidents était de 900 à 950 par an. La subite montée du nombre de problèmes, dès 2015, serait liée, selon BM, à des normes plus sévères et à un système de détection plus (trop ?) efficace. En tout cas, cela ne consolera pas les conducteurs qui ont mis des heures pour parcourir quelques kilomètres le 23 août après la fermeture inopinée du tunnel Léopold II, suite à un problème technique.
Histoire d’argent
Les nerfs des conducteurs bruxellois sont donc régulièrement mis à rude épreuve entre les fermetures, ou réduction du nombre du voies, pour travaux et celles pour incidents ou accidents. En outre, la vétusté de certains ouvrages saute aux yeux. La Région bruxelloise voudrait faire supporter une partie du coût nécessaire à la rénovation, estimé entre 50 et 60 millions d’euros par an, aux autres régions puisque les navetteurs bénéficient largement de ces infrastructures. Or, ce n’est pas gagné puisque la Région flamande a refusé catégoriquement invoquant un remboursement déjà opéré de fait via la 6e réforme de l’état.
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