Le feu tricolore disparaîtra-t-il un jour ou l’autre de nos villes et de nos campagnes ? On peut sérieusement se poser la question. En effet, aux quatre coins du globe, il semble que l’on essaye de plus en plus de s’en passer. La raison ? Sa disparition permettrait de fluidifier le trafic et de diminuer le nombre d’accidents.
Exemples à suivre
Apparemment, en France, sa disparition est même plus que jamais d’actualité. Dans le cadre de son plan Piéton, la mairie de Paris vient en effet d’annoncer qu'elle allait enlever les feux tricolores dans plusieurs « quartiers pilotes » de la ville, notamment ceux installés aux carrefours dangereux. Ainsi, la capitale française s’inspire de ce qui a déjà été mis en place à Nantes, Abbeville, Rouen, Niort ou encore Bordeaux. C’est plutôt une bonne chose quand on sait que 10.000 accidents se produisent dans l’Hexagone, chaque année, à cause de la signalisation tricolore.
Avis partagés
Là-bas, les autorités préfèrent donc les carrefours giratoires aux feux tricolores. Car, d’après plusieurs études, les automobilistes sont plus attentifs à l’approche de ces carrefours tandis que les piétons regardent à deux fois avant de traverser. Par ailleurs, pour permettre une meilleure visibilité aux piétons, certaines localités ont en outre élargi les trottoirs et ainsi réduit la taille des voies de circulation. En Belgique, par contre, différents experts (Touring, VAB,... ) estiment que c’est l’augmentation des zones limitées à 30 km/h qui permettra à terme de limiter les accidents et de fluidifier au mieux la circulation.
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