Pour être autorisé à faire rouler ses voitures autonomes en Californie, Google s’est engagé à communiquer régulièrement les rapports d’incidents de ses tests au « Department of Motor Vehicles » américain. Dans ce rapport, on apprend qu’entre le 24 septembre et le 30 novembre 2015, Google a recensé 272 problèmes techniques. Et 13 situations « problématiques » pouvant potentiellement mener à un accident si un être humain n’était pas intervenu en reprenant les commandes.
424.331 miles
Au total, les ingénieurs Google ont dû reprendre la main 341 fois durant ces deux mois de test. Cela peut paraitre beaucoup sur une période si courte. Cela dit, durant le même laps de temps, la flotte de véhicules autonomes de Google (principalement des Lexus RX450h modifiées et quelques Google Koala électriques) a couvert près de 425.000 miles. Soit un peu plus de 680.000 km…
13 potentiels accidents
Sur ces 341 incidents durant lesquels les ingénieurs ont repris les commandes, 69 situations concernaient une réelle situation problématique à laquelle une « Google Car » n’aurait pas correctement réagi. Dans le doute, le pilote d’essai a repris la main mettant fin à l’exercice. Le centre de simulation informatique créé par Google permet ensuite de recréer virtuellement la situation pour voir si le comportement de la voiture aurait pu mener à un accident sans intervention humaie. Apparemment, dans 13 cas, d’après les informations divulguées par Google, cela aurait été le cas…
Évolution convaincante
Même s’ils prouvent que la voiture autonome « parfaite » n’est pas encore prête, ces chiffres tendent tout de même à démontrer que la technologie progresse dans la bonne direction. En moyenne, en 2014, Google comptabilisait un « désengagement » du système de conduite autonome tous les 600 miles (965 km) contre, à l’heure actuelle, 2.900 miles (4.660 km).
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