Qui utilise encore une carte routière avant de partir vers une destination méconnue ou inconnue ? Peu d’automobilistes sans doute. Pourtant, se fier totalement au GPS n’est pas forcément la meilleure solution. Un sondage au Royaume-Uni indique de 27 % des 2000 personnes interrogées pestent sur le manque de clarté de leur cher GPS. Si bien qu’elles ont parfois mal interprété les indications données par la navigation. Dès lors, erreur de parcours et détours, voire itinéraire non optimal du logiciel font que l’automobiliste assidu du GPS perdrait 29 h par an en moyenne en se fiant à la voix du logiciel de navigation.
À la carte
Certes, la navigation enlève le stress de l’inconnu pour arriver à destination. Et aussi de devoir demander son chemin au passant pas toujours très efficace non plus. Toutefois, le GPS nécessite de bien le paramétrer pour profiter au mieux de ses conseils et pour encoder la bonne adresse. Il n’est pas inutile non plus de s’en détacher en utilisant sa connaissance de la géographie… Ou tout simplement en ayant un peu préparé son trajet avec une carte routière ou un service de cartographie en ligne.
Vision d’ensemble
Les systèmes connectés permettent d’éviter et de contourner les perturbations du trafic. Mais là aussi, la carte permet d’avoir une vision d’ensemble qu’un écran, même de 12 pouces, ne peut offrir. De plus, 52 % des personnes interrogées ne regardent plus les panneaux de signalisation lorsqu’ils ont programmé leur GPS. Ce qui peut les emmener vers d’étranges chemins ou zapper la déviation… Alors qu’un petit coup d’œil sur les villes indiquées sur les panneaux peut aider à déceler une erreur de direction.
C’était mieux avant ?
Certes, au XXe siècle, il fallait s’encombrer d’un tas de cartes et de plans. Et ne pas être timide pour demander son chemin. Il fallait aussi éviter la scène de ménage avec son copilote ou trop lent, ou trop rapide, ou pas assez précis, ou pas assez clair, ou trop distrait, ou tout cela à la fois. Ceci dit, le GPS se fait tout autant sermonner. Ainsi 47 % des Britanniques ont indiqué avoir déjà eu une discussion avec la voix de la machine après une « erreur » de sa part. Et 31 % lui ont même vertement dit leur façon de penser à ce stupide appareil. Alors qu’il est censé aider à une conduite plus zen !
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