Gêne bien connue de certains passagers, le mal des transports pourrait toucher les « conducteurs » des voitures autonomes. En effet, selon une étude de la « Transportation Research Institute » de l'université du Michigan (États-Unis), entre 6 % et 12 % des adultes pourraient souffrir de cette pathologie lors de la conduite autonome, surtout dos à la route ou en activité de lecture. Pourquoi ? À cause d'une perturbation de l'équilibre liée aux informations contradictoires que le cerveau reçoit de la vue, de l'oreille interne et des autres récepteurs proprioceptifs.
D'après l'étude de l'institut, entre 26 % et 40 % des 3200 personnes interrogées en Australie, États-Unis, Chine, Inde, Japon et Royaume-Uni choisissent la lecture comme activité privilégiée en conduite autonome. Ce qui augmente donc le risque d'être atteint de vertiges, maux de tête et nausées. Pour les autres qui regarderont simplement la route, téléphoneront ou s'assoupiront ; le risque de mal de transport sera peu présent. Les chercheurs préconisent donc aux constructeurs d'éviter les sièges pivotant et de privilégier les grandes surfaces vitrées. Sinon, il reste les petits sacs.
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