L’IBSR, avec la collaboration de Radio Contact et MNM, a interrogé 400 jeunes (18 – 24 ans) sur l’examen pratique du permis de conduire. Pour 62 % d’entre eux, cet examen est davantage redouté que l’exercice théorique. Ils sont stressés à l’idée de voir chacun de leurs gestes épiés par l’examinateur. Ils redoutent également certains exercices. Ainsi, ils sont 58 % à avouer s’y perdre un peu dans la forêt de panneaux de signalisation. 43 % indiquent ne pas se sentir à l’aise à l’idée de devoir faire une manœuvre de stationnement. Pour 21 %, c’est le fait de suivre le bon itinéraire, malgré les indications de l’examinateur, qui pose problème. Ils sont 20 % à ne pas être au point avec la marche arrière.
1000 km minimum
L’expérience de la conduite vient… en conduisant. L’IBSR indique qu’après 10.000 km, on peut – subjectivement – se prétendre conducteur expérimenté. Toutefois, pour 7 % des jeunes garçons, 1000 km suffisent à leurs yeux pour obtenir ce statut. Du côté des filles, elles ne sont que 3% à le croire. En tout cas, même si le nombre d’accident chez les jeunes conducteurs reste élevé (18 accidents par jour en moyenne), il est en baisse. Il diminue même plus rapidement que pour les autres tranches d’âges : 34 % lors de ses 10 dernières années contre 19 % pour l’ensemble des conducteurs.
Toujours en danger
Malgré ces chiffres optimistes, la Belgique reste un mauvais élève. Ainsi, par million d’habitants, 122 jeunes décèdent chaque année dans notre pays d’un accident de la route. Ils sont 110 en France, 79 en Allemagne et 47 aux Pays-Bas. Cela pose question quant à la formation, mais aussi plus généralement à la prévention et à l’éducation. Dans certains pays, le code de la route et la sécurité routière sont intégrés très tôt, et de manière très structurée, dans le cursus scolaire.
Smart Drivers
Pour aider les jeunes conducteurs à appréhender l’examen et à améliorer leur comportement sur la route, l’IBSR a lancé une plateforme en ligne et une application gratuites « Smart Drivers ». Ces outils doivent aussi aider leurs parents et leur guide pour mieux les accompagner dans leur apprentissage à la conduite. Attention, toutefois à ne pas focaliser le regard sur cette application en conduisant. Car 21 % des jeunes avouent avoir du mal à renoncer à leur GSM lorsqu’ils sont au volant.
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