La Wallonie veut donc se doter d’un nouveau plan de mobilité pour 2030. Le but est évidemment multiple : diminuer la mortalité, les émissions de CO2, mais aussi le nombre de voitures et donc les encombrements. Pour cela, le ministre voudrait que 4 trajets sur 5 se fasse avec plus d’une personne à bord du véhicule. Bref, il voudrait favoriser le covoiturage.
Plus de bus
Par ailleurs, Carlo Di Antonio voudrait aussi garantir une meilleure mobilité aux personnes qui habitent dans des zones rurales. L’offre de bus devrait donc être élargie dans une proportion de 10% au lieu de 4% actuellement. Selon le cabinet, cette offre élargie permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% (CO2 en tête), mais aussi de réduire les embouteillages notamment aux heures de pointe. Autre objectif : que le réseau Ravel destiné aux vélos desserve mieux les gares en Wallonie.
Stop à la voiture
Le ministre vise à réduire le nombre de voitures sur nos routes. Pour lui, il s’agit « d’un problème de comportement général. Des parkings, des plateformes et des bandes de circulation ont été créées. Il existe une bande de covoiturage entre Wavre et Bruxelles et une autre se met en place entre Arlon et Luxembourg. Il faut cependant aller plus loin. Pour faire évoluer le covoiturage, il faut rajouter un volet fiscal. Je sensibilise le ministre fédéral de la Mobilité à la question. Ce volet fiscal est le moyen le plus rapide pour changer les comportements ». En chiffres, il voudrait faire baisser les déplacements en voiture de 83 à 60%. Le plan 2030 prévoit aussi des volets autour de l’accessibilité et de la sécurité. On attend par ailleurs toujours aussi plus de précisions quant à la politique ambitieuse que veut mener le gouvernement wallon autour des voitures Diesel et de leur éradications.
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