Le monde change et l’automobile aussi. La pression des normes CO2 autant que les politiques de plus en plus restrictives poussent les constructeurs vers l’électrification des modèles. But : optimiser le rendement, la consommation et leur empreinte écologique. L’avenir est donc en marche, mais à condition toutefois de faire la distinction entre les différentes technologies qui existent. Certains constructeurs, comme Kia, vont même jusqu’à décliner un même modèle dans ces 3 formules.
L’hybride
Il existe des voitures hybrides « simples » dites aussi autorechargeables dans le sens où elles ne nécessitent pas d’être rechargées. C’est la solution la plus simple et la moins onéreuse pour le consommateur qui ne doit pas changer ses habitudes. Elle est particulièrement conseillée pour ceux qui font de la ville où qui sont souvent dans les files le matin pour venir travailler (navetteurs). Dans ce schéma, le moteur thermique est aidé par un petit moteur électrique et une petite batterie qui peuvent se substituer au moteur à essence l’espace de quelques centaines de mètres ou de 4 ou 5 km – la capacité de la batterie atteint les 1,5 kWh. De la sorte, la consommation et les émissions s’en trouvent sensiblement réduits. Bien utilisé, une hybride « simple » égale d’ailleurs la consommation d’un Diesel. L’avantage réside aussi dans le prix de cette formule qui ne coûte pas beaucoup plus cher qu’une voiture thermique de puissance équivalente.
L’hybride rechargeable (plug-in)
Comme le nom l’indique, les batteries des véhicules hybrides rechargeables peuvent être rechargées via le réseau électrique (domestique ou autre). De plus forte capacité que celle des hybrides simples (on parle ici d’une capacité oscillant autour des 9 ou 10 kWh), leur batterie leur permet dès lors de parcourir, selon les cas, jusqu’à 60 km uniquement à l’électricité, et ce jusqu’à des vitesses autoroutières. Il s’agit d’une solution destinée à ceux qui habitent en ville par exemple, mais qui sont susceptibles de régulièrement effectuer de longs trajets (200 km ou plus). Ces hybrides rechargeables sont aussi utiles lorsque qu’on habite hors des villes, mais qu’on est contraint d’y pénétrer régulièrement, à plus forte raison lorsque les autorités locales limitent l’accès au centre-ville, par exemple en cas de pics de pollution (c’est de plus en plus le cas). Il est dès lors logique que, vu la technologie embarquée, les hybrides rechargeables sont plus onéreuses à l’achat que les hybrides simples. Mais le surcroît reste malgré tout raisonnable pour cette technologie qui est appelée à se développer et prendre de la valeur sur le marché de l’occasion.
Les voitures électriques
Actuellement, l’offre en matière de voitures électriques est encore assez limitée, mais elle devient de plus de en plus large. Aujourd’hui, le marché de l’électrique atteint 1% des immatriculations en Belgique et il a toutes les chances d’évoluer compte tenu des décisions politiques qui seront prises dans un avenir proche. La viabilité des voitures électriques est d’autant plus évidente et réelle que les constructeurs proposent désormais des capacités de batterie nettement accrues, ce qui augmente d’autant l’autonomie. Aujourd’hui, certains véhicules de gamme moyenne offrent plus de 60 kWh de réserve, ce qui porte le rayon d’action à quelque 400 km (réels). Certains modèles électriques peuvent aujourd’hui parcourir jusqu’à 400 km. Les avantages de la voiture électrique sont plus nombreux qu’on ne le croit. Citons leur influence immédiate sur la qualité de l’air que nous respirons, car en roulant, une voiture électrique ne rejette pas de polluant. Ils offrent en outre un silence total de fonctionnement tandis qu’il incitent aussi à rouler plus sereinement et de manière plus responsable qu’avec une voiture thermique. Les temps de recharge sont par ailleurs de plus en plus réduits. À la maison, on peut compter sur une puissance minimale de 7 kW tandis que sur les bornes rapides, les 100 kW sont devenus un standard. Certes encore assez chères à l’achat, les voitures électriques bénéficient en outre d’un taux de déductibilité fiscale qui reste fixé à 100% après la réforme fiscale de 2020. Bref, la voiture électrique mérite qu’on s’y intéresse beaucoup plus qu’actuellement.
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