Dans un entretien accordé à nos confrères anglais d’Autocar, Gill Prat, le responsable du département recherche de Toyota, regrette la course « aux niveaux » que se livrent actuellement les acteurs de la conduite autonome. Pour rappel, il existe officiellement 5 niveaux (qui sont en fait 6 niveaux en considérant le niveau « 0 » ne faisant appel à aucune aide électronique) différents de conduite autonome. Selon les propos de Gill Prat rapportés par nos confrères, la course que se livrent les constructeurs entre les niveaux 2 (conduite sans les mains), 3 (conduite sans les yeux) et 4 (conduite sans attention du conducteur) est nuisible au développement réel de la technologie.
Inutile
« L’hyper-focalisation sur les différents niveaux n’est pas utile » a-t-il notamment déclaré en rappelant de toute façon que si une voiture de niveau 3 ou 4 est testée avec un être humain à bord pour surveiller son fonctionnement, elle redevient de facto une voiture de niveau 2 ! Selon Gill Prat, il serait plus opportun de classer les voitures autonomes en fonction du nombre de situations différentes que le système autonome est capable de gérer. Ce qui limiterait la confusion pour les utilisateurs. Confusion qui peut amener, parfois, à des situations dangereuses comme quand un conducteur de Tesla utilise l’Autopilot comme s’il s’agissait d’une aide de niveau 4, par exemple, en regardant un DVD à bord.
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