Chez la plupart des constructeurs automobiles, la voiture autonome n’est plus une priorité. En effet, l’électrification de la gamme est plus importante, et elle coûte très cher aux marques automobiles. Par ailleurs, le développement des voitures autonomes n’apparaît plus aussi simple que nous le pensions voici quelques années. La plupart des pays ne sont d’ailleurs pas prêts à accueillir cette technologie d’avant-garde. C’est ce qu’il ressort de l’indice annuel «Autonomous Vehicles Readiness Index» du bureau d’études KPMG.
Pour la première fois, la Belgique est également reprise dans ce rapport. Nous occupons la 21e place sur 30 pays. Loin derrière Singapour, les Pays-Bas et la Norvège, les trois pays figurant sur le podium.
Pourquoi un aussi mauvais score pour la Belgique?
L’étude de KPMG pointe surtout nos infrastructures routières. Pas seulement la qualité des routes en elles-mêmes, mais surtout la manière dont nous organisons les flux de circulation. En Belgique, voitures et camions circulent trop souvent sur des voies où l’on retrouve aussi des transports en commun et des usagers faibles. Et ce sont des problèmes que la technologie de conduite autonome peut difficilement résoudre. Il y a tout simplement trop de paramètres différents et imprévisibles à prendre en compte.
Mais ce n’est pas le seul obstacle au développement des voitures autonomes. KPMG pointe aussi la structure de l’État belge. La complexité des institutions ralentit les décisions urgentes et complique l’indispensable uniformisation. Le retard ne va donc faire que s’accroître.
Source: KPMG
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