Mobilité / Voitures de société dès 2026, véhicules 0 émission uniquement

L'accord de coalition prévoyait déjà que les voitures de société devraient être exemptes d'émissions de CO2 (BEV, FCEV) à partir de 2026 pour pouvoir bénéficier d'un allégement fiscal. Le ministre fédéral des finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), officialise désormais ce projet. Les voitures à moteur à essence ou Diesel achetées à titre professionnel après le 1er janvier 2026 ne seront donc plus déductibles, y compris les hybrides rechargeables.

À propos des véhicules hybrides rechargeables : à partir du 1er janvier 2023, ils ne seront déductibles fiscalement qu'à hauteur de 50 %. Les véhicules utilitaires légers et les motos qui fonctionnent au Diesel ou à l'essence pourront encore bénéficier d'une déduction fiscale maximale de 50 % à partir de 2026.

Normes WLTP

Le gouvernement veut rendre l'ensemble du parc automobile plus écologique, car les voitures de société représentent une très grande partie des voitures neuves achetées dans notre pays. De plus, à partir du 1er septembre 2021, seules les émissions WLTP seront prises en compte pour les formules de taxation, alors que jusqu'à présent vous pouviez choisir la valeur la plus favorable. Étant donné que les émissions WLTP sont souvent légèrement supérieures à l'ancienne valeur NEDC, le premier pilier du budget de la mobilité passe désormais à 125 g/km à titre de compensation.

Stations de recharge

Afin de pouvoir charger correctement le parc automobile "plus vert", le gouvernement offre également un avantage fiscal aux entreprises et aux particuliers qui installent des points de charge. Pour les entreprises qui installent des bornes de recharge, la condition est qu'elles puissent également être utilisées par des personnes autres que leurs propres employés (contre paiement).

La réponse de Mobia

Mobia, la fédération qui chapeaute Febiac, Traxio et Renta, se réjouit que le gouvernement ne touche pas au principe des voitures salaires, mais est déçue que les hybrides rechargeables et autres voitures "vertes" (GNC) soient pénalisées aussi durement que les voitures ordinaires à essence et Diesel. Il remet également en question l'infrastructure et la structure fiscale complexe pendant la période de transition.