L’intérêt des travailleurs pour les voitures de société est important. Une étude RH Securex montre que ce sont surtout les salariés de moins de 50 ans (66 % du total) qui envisagent de changer d’employeur si on leur retirait leur voiture de fonction. Toutes classes d’âges confondus, ce sont même 60% des Belges quitteraient leur emploi dans cette situation.
1500
L’étude a porté sur un panel de 1500 travailleurs. Et elle révèle aussi que la moitié des salariés trouvent les trajets domicile-travail pesants tandis que les alternatives de mobilité restent mal connues. Et pour ceux qui en ont connaissance, elles ne sont pas particulièrement bien perçues. Deux tiers des personnes interrogées indiquent ne pas vouloir troquer leur voiture contre un moyen de transport alternatif, quel qu’il soit. Notons que l’étude met en exergue qu’il s’agit d’une tendance générale et qu’il n’y a donc pas de différence entre les hommes, les femmes, en matière d’âge ou de lieu de résidence.
La flexibilité comme clé
Il y a toutefois un élément qui a un impact sur cet amour pour la voiture de société : les gens qui peuvent bénéficier d’horaires flexibles envisagent le système du « cash for car » ou le recourt aux transports en commun (44%). Et ils sont encore plus nombreux lorsqu’ils ont la possibilité de travailler à domicile (45%). Les trajets domicile-travail semblent particulièrement pesants pour les travailleurs paradoxalement à Bruxelles (49% des sondés). En Flandre et en Wallonie, moins de salariés s’en plaignent (respectivement 38 et 36%).
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