Comme nous l'avons appris, tous les tirs au but ne font pas mouche. L'Audi Nuvolari Quattro, dévoilée en 2003 au salon de l'automobile de Genève, ne peut être qualifiée de vraiment belle. La voiture ressemble un peu à une TT ayant fait de la gonflette, mais elle a ouvert la voie à l'A5 qui est apparue en 2007 et qui est tout aussi séduisante. Et bien sûr, nous parlons surtout de la variante coupé de cette famille.
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Italien rapide
Le concept de 4,8 mètres de long datant de 2003 a été nommé d'après le pilote de course italien Tazio Nuvolari, l'un des hommes les plus rapides d'Europe des années 1920 à 1940. Il a remporté des dizaines de courses, dont 24 grands prix, deux fois la Mille Miglia et la Targa Florio et, en 1933, une fois les 24 heures du Mans.
La plupart du temps avec des voitures italiennes, mais dans la seconde moitié "sombre" des années 30, il a également accompli quelques exploits héroïques au volant de la puissante Auto Union Type D. Des exploits qui ont fait de lui, pour Ferdinand Porsche, "le plus grand pilote du passé, du présent et du futur". L'ultime hommage que lui a rendu Audi, plusieurs décennies après sa mort, est de donner son nom à une voiture.
V10 de 600 ch
En 2003, l'Audi Nuvolari Quattro était considérée par ses concepteurs comme une synthèse de la technologie progressive, de la dynamique de conduite d'une puissante GT et du design typique de la marque. Mais comme je l'ai dit, nous nous souvenons surtout que la carrosserie pas vraiment élégante du coupé a finalement donné naissance à l'A5 Coupé, à l'allure tranchante et donc beaucoup plus agréable.
Pour être complet, le concept à quatre roues motrices abritait un V10 de 5 litres avec deux turbos. Et c'était bon pour 600 ch et 750 Nm. Cela aurait permis à la Nuvolari Quattro de passer de 0 à 100 km/h en seulement 4,1 secondes, bien que cela ait été rarement tenté avec ce type de prototype. La carrosserie était en aluminium et la voiture était équipée d'un châssis spaceframe Audi, déjà utilisé pour les A8 et TT. Elle disposait déjà de feux à LED et d'un système MMI pour l'infodivertissement, qui était encore un peu nouveau à l'époque.
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