La rédaction du Moniteur Automobile est partie à la recherche de voitures ordinaires équipées d'un gros moteur que l'on associe plus volontiers à un constructeur de prestige ou à une marque de voitures de sport.
Aston Martin Cygnet V8 (2018)
La Cygnet est une citadine basée sur la Toyota iQ avec laquelle Aston Martin espérait réduire ses émissions moyennes de CO2. Hormis un nouveau look et un intérieur amélioré, les changements ne sont pas allés plus loin.
A l'exception de cet exemplaire unique construit par le département Q et propulsé par le 4.7-V8 de la Vantage S. Ce bloc atmosphérique développe 436 ch et confère à la Cygnet une vitesse de pointe de 274 km/h.
Mercedes B 55 (2010)
On ne peut pas dire que la Classe B « W245 » émarge au pinacle de l'histoire de Mercedes, mais ce monovolume mérite une note audacieuse dans ces annales richement remplies.
Avec l'aide de cette B 55, une création d'étudiants propulsée par le V8 de la S 500. Ce moteur atmosphérique de 5,5 litres développait 388 ch, était monté longitudinalement et entraînait les roues arrière.
Volkswagen Golf GTI W12 (2007)
À la recherche d'un cadeau approprié pour le 30e anniversaire de la Golf, des ingénieurs se sont mis au travail en faisant leur marché dans la banque d'organes du groupe VW. Pour le châssis, ils ont utilisé des composants de l'Audi R8 et de la Lamborghini Gallardo.
Mais la pièce maîtresse reste le groupe motopropulseur emprunté à la Bentley Continental GT. Le W12 biturbo de 650 ch promettait une vitesse de pointe de 325 km/h.
BMW X5 Le Mans (2000)
Il est vrai que le X5 n'est pas si compact que cela. Même si la première génération (E53) de ce SUV ne mesurait pas plus de 4,66 m, ce qui le rendait plus grand de quelques centimètres seulement que l'actuel X2.
Sous son capot se cachait le V12 de 700 ch de la BMW LMR, le prototype avec lequel BMW avait remporté l'édition particulièrement relevée des 24 heures du Mans en 1999. Cette merveille mécanique a été installée dans le compartiment moteur de l'unique version « Le Mans », permettant ainsi à ce SUV de passer sous la barre des 8 minutes sur la Nordschleife, aux mains de Hans-Joachim Stück.
Renault Espace F1 (1994)
Ce croisement particulier entre un monovolume pour les familles nombreuses et la Williams qu'Alain Prost a piloté sans partage jusqu'à décrocher son quatrième (et, pour l'instant, dernier) titre de champion du monde de Formule 1 en 1993 constitue bien sûr un must dans cette liste.
Le V10 de 800 chevaux est venu se loger entre les sièges arrière de l'Espace, ce qui n'a pas empêché ce pur-sang de course féru de hauts régimes de propulser cette Renault de 0 à 100 km/h en 2,8 s.

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